RAFAEL NADAL REMPORTE UN 14E ROLAND-GARROS ET UN 22E GRAND CHELEM APRÈS SA VICTOIRE EN FINALE CONTRE CASPER RUUD À PARIS

C'était écrit. Rafael Nadal a cimenté encore un peu plus son mythe à Roland-Garros dimanche en soulevant pour la 14e fois la Coupe des Mousquetaires, préservant ainsi son invincibilité en finale. Tout en gestion et à l'expérience avant d'accélérer, il a disposé en trois sets (6-3, 6-3, 6-0) et 2h18 de jeu d'un Casper Ruud trop tendu par l'événement, lui qui goûtait à une partie de cette envergure pour la première fois de sa carrière à 23 ans. Par la même occasion, le Majorquin a conquis son 22e titre du Grand Chelem, améliorant ainsi son propre record.


Jouer sa première finale en Majeur est tout sauf anodin. Mais quand on ajoute au défi une autre grande première face à l'idole d'enfance, qui plus est dans sa forteresse quasi-imprenable, l'équation devient rapidement insoluble. Avant même de s'y confronter, Casper Ruud avait considéré qu'il devrait produire le meilleur tennis de sa vie pour rivaliser. Il le pressentait, ce serait vraisemblablement trop pour lui. Malheureusement pour le Norvégien, il l'a vérifié sur un court Philippe-Chatrier qui a vite semblé trop grand pour lui.


RUUD, L'OMBRE D'UNE RÉVOLTE, PUIS PLUS RIEN


De son côté, Nadal était dans son jardin et il l'a rapidement fait comprendre à son rival par un break d'entrée, assorti d'une de ses "spéciales" un passing court croisé de coup droit gagnant. Une manière en somme de souhaiter la bienvenue dans une finale de Grand Chelem à Ruud. Le Majorquin a certes lâché son avantage dans la foulée en commettant deux doubles fautes (2-1). Mais son adversaire n'a pas su en profiter pour se détendre quelque peu et rentrer pleinement dans la partie. Il a d'ailleurs cédé à nouveau son engagement dans la foulée, puis le premier set (6-3).


Le plus terrible pour Ruud pourrait être résumé en un constat : le "Taureau de Manacor" n'a même pas eu à jouer à son meilleur niveau. Loin s'en faut. Nadal a commis une dizaine de fautes directes dans la première manche, notamment côté coup droit. Il a même concédé le premier break dans le deuxième set sur une double faute (6-3, 1-3). C'est à ce moment-là que le Norvégien a eu l'occasion de faire de cette finale un vrai combat. En vain. Trop inconstant (26 fautes directes), il n'a pas su confirmer et s'est effondré puisqu'il n'a plus remporté le moindre jeu.


 



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